lundi 9 février 2015

Penser/Classer/Administrer...les collections techniques, les instruments scientifiques, etc.


Aujourd’hui je fais la promotion d’un séminaire auquel je vais sans doute assister ce vendredi 13 février à la salle 204 du bâtiment Olympe de Gouges de l’Université Paris 7 sur la manière de penser et de classer les collections techniques (objets, vestiges archéologiques, textes, ouvrages, etc.).

On s’interroge toujours sur les conditions matérielles et intellectuelles dans lesquelles s’est constituée une «collection», qui par définition est une «réunion» hétéroclitique de tout et n’importe. Les questions sur son inventaire et son catalogage se poseront alors inéluctablement (comment identifier ? comment désigner tel article, tel objet, etc.).

Sans compter que, plus on collecte (dans tous les domaines : botanique, archéologie, ethnologie, etc.), plus les questions de rangement se poseront (comment aussi penser à une logique de classement pour éviter le désordre et donc la perte de ces objets).

Sans compter aussi, et là je reprends le prospectus de ce séminaire, les chercheurs qui étudient ces collections techniques sont souvent amenés à mettre en question les critères de classement qui avaient guidé leur constitution...tout ça a l’air très intéressant.

Voici donc le menu de cette demi-journée (la première séance commençant à 14h30) et leurs différents intervenants :

Les classifications des instruments scientifiques 
 
Armelle Le Goff (Archives nationales), Denis Lamy et Jacqueline Léopold (Muséum national d'histoire naturelle) : présentation du livre dirigé par Bertrand Daugeron et Armelle Le Goff, Penser/classer/administrer. Pour une histoire croisée des collections, Paris, CTHS / MNHN, 2014.

Alexi Baker (CRASSH & History and Philosophy of Science, University of Cambridge): “Instruments of early modern London: urban manufacture, transnational use, and modern (mis)representation”.

Cela me fait penser que depuis le temps que je voulais faire la promotion de l’ouvrage « Penser/Classer/Administrer : pour une histoire croisée des collections », je le ferai sans doute après avoir entendu les intervenants vendredi.

A suivre donc...

mardi 3 février 2015

Un éditeur XML gratuit


Voici un éditeur XML gratuit que j’affectionne personnellement pour les formations que je dispense. Simple et avec très peu de boutons à l’inverse d'oXygen extrêmement complet mais hélas propriétaire et dont l’accès est limité à 1 mois si on le télécharge.

Avec XML Copy Editor, l’éditeur dont je vous vante les mérites, il n’y a certes pas la possibilité de transformation, et c’est là le grand dommage, mais vous pouvez, et c’est un grand avantage, pouvoir changer la police pour la saisie d’XML.

Mais que fait au juste XML Copy Editor ?
Voici une page écran :



Il est bien adapté pour ceux qui découvrent le XML ou l’EAD (la DTD) ou l’EAC (le schéma) puisque XML Copy Editor peut lire toutes les DTD et tous les XSD ou RNG.

Mais qu’on ne s’y trompe pas, inutile de mettre des fichiers dans le dossier « templates » et de modifier le fichier « catalog » comme on fait habituellement pour faire comprendre et valider une DTD ou un schéma à un éditeur...ici ils ne fonctionnement pas.

Donc la solution que j’ai trouvé est de créer sous C:\XML Copy Editor un dossier EAD et un autre EAC dans lesquels je place respectivement toute la DTD-EAD et les fichiers de travail et tout le schéma avec ses fichiers de travail et là notre instance reconnaît les éléments et attributs divers.
Pour finir, autre bémol de XML Copy Editor, mais cela ne porte aucun préjudice à la saisie, ce sont les attributs qui n’apparaissent pas dans la boîte qui est censé les contenir (petite boîte tout en bas à droite...), alors je ferme tout simplement la boîte mais qu’on se rassure, les attributs sont toujours là et viennent automatiquement en tapant le signe = après l’élément en question.

Donc un 5 étoiles pour XML Copy Editor à télécharger sur sa Source Forge (il est en français).